20 juin 2024
MONUMENT AUX MORTS
11 juin 2024
HYMNES - CHANTS - POEMES
Gourbit, sublime enchanteur, ton destin s’est formé dans la beauté des monts, L’épaisseur des forêts, l’eau pure des torrents, les pentes des chemins, la clarté des vallons, Après avoir lutté depuis ta fondation, Pays plein d’harmonie, conserve ton désir de briller en toutes occasions.
HYMNE ARIEGEOIS
Arièjo, Arièjo ô moun païs
Arièjo! Arièjo ô moun païs Ariège, Ariège, ô mon pays, O terro tant aïmado O terre tant aimée, Maïre tant adourado Mère tant adorée, De prés, dé leign, toutjoun De près, de loin, toujours Toun noum mé réjouis, Ton nom me réjouit Arièjo, ô moun païs ! Ariège, Ariège, ô mon pays, Aïmi d’amour tas mountagnos superbos ; J’aime d’amour tes montagnes superbes, L’hiber ious mét un blanc habilloment. L’hiver leur met un blanc vêtement Mè dins l’estiu démest las nautos herbos, Mais dans l’été parmi les hautes herbes, Les agnélous réguinnon foilloment. Les agnelets gambadent follement. Arièjo! Arièjo ô moun païs Ariège, Ariège, ô mon pays, O terro tant aïmado O terre tant aimée, Maïre tant adourado Mère tant adorée, De prés, dé leign, toutjoun De près, de loin, toujours Toun noum mé réjouis, Ton nom me réjouit Arièjo, ô moun païs ! Ariège, ô mon pays ! Aïmi tabé tas planos ta poulidos, J’aime tes plaines si jolies Riché tapis dé bignos è dé blats, Riches tapis de vignes et de blés, Tous rius d’argent è tas prados flouridos, Tes ruisseaux d’argent et tes prés fleuris E tous planels dé bosques courounats. Et tes plateaux que couronnent les bois. Arièjo! Arièjo ô moun païs Ariège, Ariège, ô mon pays, O terro tant aïmado O terre tant aimée, Maïre tant adourado Mère tant adorée, De prés, dé leign, toutjoun De près, de loin, toujours Toun noum mé réjouis, Ton nom me réjouit Arièjo, ô moun païs ! Ariège, ô mon pays ! Per l’auselou, fasco souleil o pléjo, Pour l’oisillon, qu’il fasse soleil ou pluie Lé pu bel nids sira toutjoun le siu : Le plus beau nid sera toujours le sien. Soun Arièjoués ! Dichats-mé moun Arièjo : Je suis ariégeois, laissez-moi mon Ariège, Cap dé paï n’és poulit coumo l’miu. Aucun pays n’est aussi beau que le mien. Arièjo! Arièjo ô moun païs Ariège, Ariège, ô mon pays, O terro tant aïmado O terre tant aimée, Maïre tant adourado Mère tant adorée, De prés, dé leign, toutjoun De près, de loin, toujours Toun noum mé réjouis, Ton nom me réjouit Arièjo, ô moun païs ! Ariège, ô mon pays ! O moun païs, tant dous à ma mémorio, O mon pays si doux à ma mémoire Toun noum aïmat es grabat dins moun cor. Ton nom aimé est gravé dans mon cœur. Oun soun nescut, Diu belgo qué mémorio, Où je suis né, Dieu veuille que je meure, Jou l’miu cel blu, jou l’miu bel souleil d’or. Sous mon ciel bleu, sous mon beau soleil d’or. Arièjo! Arièjo ô moun païs Ariège, Ariège, ô mon pays, O terro tant aïmado O terre tant aimée, Maïre tant adourado Mère tant adorée, De prés, dé leign, toutjoun De près, de loin, toujours Toun noum mé réjouis, Ton nom me réjouit Arièjo, ô moun païs ! Ariège, ô mon pays ! Abbé Maury-Sabas Curé de Miglos |
||||||
GEOLOGIE
Études sur l'art d'extraire immédiatement le fer de ses minerais sans convertir le métal en fonte / par T. Richard Tom. 1838
10 juin 2024
LEGENDES - FOLKLORE - CROYANCES
Revue de folklore français / organe de la Société du folklore français 01 janvier 1932
Fonds Joseph VEZIAN (ethnographie)
Les feu de la Saint Jean
La tradition de brûler a feu de la Saint Jean des serpents, des crapauds et des chats noirs, tous animaux " diaboliques ", semble ressortir d'un véritable acte d'exorcisme. A Ax-les-Thermes, les enfants passaient l'après-midi du 24 juin à attraper des serpents qu'ils jetaient dans le bûcher au dernier moment. Quand les flammes commençaient a monter, les reptiles cherchaient refuge au sommet du fougairou, puis ils retombaient dans des contorsions qui déclenchaient la joie collective, saut si une couleuvre réussissait à s'échapper dans la foule. A Axiat et Gourbit c'était les trois plus belles couleuvres que l'on choisissait symboliquement, on les attachait avec du fil de fer au sommet du bûcher et tout le monde guettait l'instant où elles se dérouleraient dans les flammes. Parfois aussi les serpents prenaient place dans des paniers à salade fixés en haut des fagots et l'affolement de ces bêtes provoquait la joie des spectateurs.
Extrait de " Mytologie Pyrénéenne", Olivier de Marliave.
Fonds "Vézian", archives départementales de l'Ariège.
GAZ DE BORDEAUX
HISTORIQUE HISTORIQUE Gaz de Bordeaux est une entreprise de fourniture de gaz naturel et de s...
-
Les habitants sont actuellement les gourbitois et gourbitoises . Avant le Révolution nous trouvons les gourbitains . Qua...
-
Gourbit, sublime enchanteur, ton destin s’est formé dans la beauté des monts, L’épaisseur des forêts, l’eau pure des torrents, le...
-
Revue de folklore français / organe de la Société du folklore français ...